Il n’existe pas aujourd’hui de technique de dépistage de l’endométriose, même pour les femmes se plaignant de règles douloureuses. Seul l’examen gynécologique, complété selon le cas et en première intention par l’imagerie médicale (IRM ou échographie) sera à même de diagnostiquer l’endométriose. En termes de dépistage, les médecins du travail, les infirmières scolaires ont ainsi un rôle majeur d’information préventive sur la maladie.
Disposer d’un test rapide, fiable et non-invasif pouvant être proposé aux femmes qui présentent des symptômes constituerait donc une avancée majeure. En ce sens une nouvelle méthode de détection de la maladie, par un test salivaire utilisant le séquençage de microARN (non codant pour des protéines), pourrait représenter un espoir d’avancée dans le dépistage précoce et non invasif de l’endométriose.
Ce test est actuellement en cours d’évaluation, mais il n’est pas encore disponible.
Le dépistage de l’endométriose est nécessaire pour une prise en charge plus précoce et relève d’actions pluridisciplinaires.