L’endométriose est associée à un risque d’infertilité dont l’importance dépend de la sévérité et de l’étendue de la maladie. Outre les dyspareunies qui peuvent raréfier les rapports sexuels, le risque d’infertilité est majoré de plusieurs façons :
– Soit par obstacle mécanique avec des adhérences ou rétractions fibreuses au niveau des trompes de Fallope.
– Soit par une inflammation qui va altérer les ovocytes ou gêner la fécondation par les spermatozoïdes.
– Soit par une atteinte utérine perturbant la nidation de l’ovocyte fécondé.
– Enfin lorsque l’endométriose atteint les ovaires, elle peut provoquer des kystes (appelés endométriomes) qui vont diminuer le nombre d’ovocytes disponibles pour une éventuelle grossesse.
La préservation de la fertilité doit donc être considérée précocement dans la prise en charge de l’endométriose, notamment avec les protocoles d’aide médicale à la procréation, dont la fécondation in vitro ou bien la congélation des ovocytes (cryoconservation).