Le ressenti psychologique des dysménorrhées et des douleurs pelviennes hors période des règles est corrélé avec la dégradation de la qualité de vie, notamment dans les dimensions physique et mentale. Les troubles du sommeil, la perturbation de la vie sociale, et le stress lié à la douleur ou à la progression de la maladie, sont autant de facteurs impactant le ressenti psychologique.
Par ailleurs, pour certaines patientes, le caractère récurrent des symptômes peut conduire au fil du temps vers une fatigue chronique, une anxiété ou une dépression.
Les thérapies comportementales et cognitives ou les techniques de méditation en pleine conscience peuvent aider les patientes à mieux vivre avec la maladie.
Tout ceci justifie l’accompagnement psychologique qui doit être mis en place, sans retard et en parallèle au traitement de fond de l’endométriose.
