Rescapées du massacre de Woodsboro, les sœurs Carpenter se sont réfugiées à New York où elles essayent de mener une vie normale. Malheureusement, un mystérieux individu entend perpétrer l’héritage de Ghostface et ne tarde pas à s’en prendre à elles.

Le sixième volet de la saga Scream, initiée par Wes Craven en 1996, change de décor et se déroule à New York. Mais ce déménagement permet-il à la franchise de se relancer ?

New York, New Ghostface

Toujours réalisé par Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett, aux commandes sur le cinquième volet, Scream 6 permet aussi de retrouver Melissa Barrera et la désormais ultra célèbre Jenna Ortega (Mercredi Addams dans la série Netflix), face à un nouveau Ghostface. La grande nouveauté ? Le film ne se déroule plus dans la petite ville de Woodsboro mais à New York.

Malheureusement, et c’est le premier problème de ce sixième épisode, jamais l’action ne prend réellement en compte son nouveau décor. New York ne joue aucun rôle dans l’intrigue tant et si bien que celle-ci aurait pu se dérouler à Paris, Tokyo ou même Clermont-Ferrand que ça n’aurait rien changé. En son temps, Jason Voorhees, le tueur au masque de hockey de la franchise Vendredi 13, avait aussi visité New York, mais lui, force est de reconnaître qu’il avait pleinement exploité son nouvel environnement.

Et d’ailleurs, ne vous étonnez pas si vous ne reconnaissez pas New York. Tout le film a été tourné à Montréal…

Plus les choses changent et plus elles restent les mêmes

Le second gros problème de Scream 6 est qu’au fond, il n’a rien à proposer de neuf. Cela ne serait pas vraiment un problème si le film ne prétendait pas le contraire. Il suffit de voir la fin pour s’en convaincre. Une fin dont nous ne vous dévoilerons rien mais qui fait à n’en pas douter partie des plus décevantes de toute la saga.

Heureusement, derrière la caméra, les deux réalisateurs font preuve d’un certain savoir-faire et le long métrage s’avère quoi qu’il en soit assez sauvage pour distraire. Dommage qu’il soit un peu trop long et que son écriture soit dénuée de toute forme d’audace car certaines séquences fonctionnent. Le truc, c’est qu’il y en a beaucoup plus qui tombent à plat.

À LIRE AUSSI SUR YVON MAG’

Creed III : la critique par K.O. !

Zoom sur l’offre étudiant de Spotify

Pourquoi la série Mercredi est-elle populaire ?